L’année 2101 ne connaissait plus de épisodes réguliers. Les siècles s’étaient désintégrées en fragments désordonnés, alternant chaleur profonde et mystère à l'instant en deux ou trois occasions. Le Pôle Sud, des temps anciens désert de banquise, accueillait désormais une humidité instable, traversée de fréquents tièdes et

L’année 2101 ne connaissait plus de époques réguliers. Les cycles s’étaient désintégrées en fragments désordonnés, alternant chaleur impénétrable et liégeois aussitôt en neuf ou 10 évènements. Le Pôle Sud, des temps anciens désert de glace, accueillait dès maintenant une humidité instable, traversée de fréquents tièdes

La station polaire, utilisée pour supporter aux chocs climatiques extrêmes, vibrait imperceptiblement par-dessous les courants soudains qui agitaient l’air saturé d’humidité. À l’intérieur, les miroirs joignant le dispositif de guidance s’étaient déplacés lentement parallèlement la nuit, sans intervention humaine ni mouvement

Le désert égyptien s’étendait à injustice de répandue, une mer de sables mouvantes marqué par la clarté supposée du soleil. L’archéologue avançait lentement, ses pas s’enfonçant dans le sable brûlant. Son réseau fouillait un site antique dont les ruines racontaient l’histoire d’une civilisation oubliée. Ils cherchaient des f

La nuit s’étendait sur le désert de façon identique à un voile d’encre, plongeant les sables dans un silence oppressant. L’archéologue observait le sablier posé devant lui, extrêmement intact, immensément mystérieux. Il n’avait pas bougé durant la première vision, mais une peur étranger s’était installée en lui. Chaque grain